Energie moins chère ensemble 242 000 euros de pouvoir d’achat gagnés par et pour les consommateurs du Grand Lyon et du Rhône
Au lendemain de la clôture de la date officielle pour l’expression du souhait de souscrire aux offres personnalisées de la campagne « Energie moins chère ensemble », l’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône se félicite du bilan de de cette seconde opération qui intensifie la dynamique concurrentielle sur les marchés de l’énergie.
2 864 consommateurs exprimant le souhait de souscrire aux offres
Sur les 6 852 inscrits pour la métropole et le département, pas moins de 2 864 habitants du Grand Lyon et du Rhône ont exprimé le souhait de souscrire (1) à une ou deux offres « Energie moins chère ensemble », plaçant notre département en 3e position au niveau national. Le taux de conversion est donc de près de 42 %. Plus concrètement, 1 582 consommateurs ont souhaité souscrire à une énergie, économisant en moyenne 84 euros/an et 1 282 aux deux énergies avec une économie moyenne de 86 euros/an.
242 013 euros de pouvoir d’achat économisé sur un an pour les habitants du Grand Lyon et du Rhône
Au total, au vu des profils des consommations des souscripteurs, c’est pas moins de 242 013 € de pouvoir d’achat de gagnés. Comme les lots gaz et électricité « classiques » sont à prix fixes, ces importantes économies vont donc se prolonger 2 ans pour les bénéficiaires de ces offres.
Une dynamique concurrentielle enfin enclenchée ?
L’UFC-Que Choisir ne peut également manquer de se réjouir du fait que suite au dévoilement des offres lauréates de la campagne, de nouvelles offres de marché, attractives financièrement, aient émergé par le biais de nouveaux acteurs mais également d’anciens. L’année 2017 aura donc été celle de l’intensification de la concurrence favorable aux consommateurs sur les marchés de l’énergie, particulièrement celui de l’électricité.
Alors que les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité, auxquels l’association reste profondément attachée comme outil de régulation et étalon de marché, ont une épée de Damoclès au-dessus de la tête, l’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône souligne qu’au-delà de la campagne « Energie moins chère ensemble », les consommateurs ont aussi intérêt à faire jouer la concurrence individuellement et rappelle que l’UFC-Que Choisir met à la disposition de tous, son comparateur indépendant des offres Energie.
(1) L’envoi des contrats est toujours en cours pour Eni et Happ-e, la date butoir pour la souscription étant fixée au 31 Décembre 2017
Contact :
UFC-Que Choisir Rhône-Alpes, 1 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e
TER Rhône-alpes : un bilan inquiétant de l’évolution de la qualité des trains régionaux
Ponctualité des trains régionaux en ex Rhône-Alpes
Deux ans après l’élection régionale, tout reste à faire pour que les voyageurs arrêtent enfin de patien’TER
Deux ans jour pour jour après l’élection du nouveau conseil régional, et alors que l’organisation des transports ferroviaires constitue l’une de ses principales prérogatives, l’UFC–Que Choisir Rhône-Alpes et l’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône dressent un bilan inquiétant de l’évolution de la qualité des trains régionaux. En conséquence, elles appellent la région à appliquer à la SNCF les pénalités prévues en cas de qualité dégradée, et surtout à mettre en place sans tarder une indemnisation automatique des abonnés en cas de retards répétés.
En deux ans, la ponctualité des TER rhônalpins s’est encore dégradée, surtout aux heures de pointe
Au cours de l’année écoulée, seuls 86,1 % des TER de l’ex région ont circulé à l’heure (moins de 6 minutes de retard à l’arrivée selon le seuil retenu par la SNCF) (1). Dans le détail, 1,5 % des trains ont été annulés, quand 12,5% de ceux qui ont circulé ont subi un retard. Nous ne pouvons que déplorer que la situation se soit dégradée depuis la dernière élection, puisque la ponctualité a diminué de 0,7 point depuis 2015, ce qui nous classe au 17ème rang des ex régions françaises.
Cette situation est d’autant plus inacceptable pour les voyageurs qui comptent sur le train pour se rendre notamment sur leur lieu de travail ou d’étude que les retards se concentrent aux heures de pointe. Ainsi, dans notre ex région, le taux de retard en semaine grimpe lors du pic du soir jusqu’à 17%, alors qu’aux heures creuses il peut descendre à 10% (2).
62% des retards dans notre ex région directement imputables à la SNCF
Cette dégradation des conditions de transports des usagers du train peut difficilement étonner, la région ayant été jusqu’alors très clémente avec la SNCF lorsque celle-ci pêche par son mauvais service. C’est pourtant un levier essentiel, alors qu’en ex Rhône-Alpes 62% des retards sont directement imputables à la SNCF, et non aux causes externes ou aux infrastructures ferroviaires (3). Même si les investissements de régénération du réseau sont indispensables, et peuvent occasionner des dysfonctionnements, il apparaît clairement que trop de retards sont de la responsabilité de la SNCF, et que celle-ci doit enfin prendre toute la mesure de l’exigence de ponctualité des voyageurs.
Les abonnés du TER, les oubliés de l’indemnisation
Alors que la législation européenne et la politique commerciale des transporteurs ferroviaires ou aériens prévoient une légitime indemnisation des voyageurs longue distance en cas de retard significatif, les usagers des TER sont les grands oubliés du dédommagement.
A la différence d’autres régions françaises, Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas mis en place de dispositif de remboursement automatique d’une part du prix de l’abonnement en cas de retards récurrents sur la ligne empruntée. L’UFC-Que Choisir exige que les usagers du TER paient en fonction de la qualité, et voient le montant de leur abonnement diminuer de façon significative quand la qualité se dégrade durablement.
Alors que l’utilisation du train recule de 0,5 % par an depuis 2011, en contradiction avec les enjeux de la transition énergétique, l’UFC-Que Choisir Rhône-Alpes et l’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône appellent la SNCF à un sursaut dans la qualité de service, sans laquelle les consommateurs ne retrouveront pas le chemin des gares.
C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir appelle le conseil régional, qui a fixé un objectif de 90% de trains à l’heure dans sa dernière convention, à plus de ténacité.
Elle réclame en outre la mise en place sans délai d’une indemnisation automatique des abonnés en cas de retards récurrents, et une hausse des pénalités dues par la SNCF en cas de qualité dégradée.
(1) Compte tenu du délai avant la mise à disposition des données de ponctualité, les calculs sont effectués entre novembre 2016 et octobre 2017. Pour permettre une comparaison appropriée, nous comparons pour l’évolution en deux ans à la période novembre 2014 à octobre 2015. Source : Calculs UFC – Que Choisir, à partir de données SNCF, AQST et ARAFER.
(2) Données sur l’année 2016
(3) Données sur le premier semestre 2017