Avec l’approche de l’hiver, la bronchiolite recommence à faire des ravages. Elle est provoquée par un virus appelé virus respiratoire syncytial, en abrégé VRS.
Actif surtout en hiver il s’attaque aux poumons, principalement des tout-petits mais pas seulement, et il est capable de réinfecter des personnes déjà atteintes les années précédentes car l’immunité construite à chaque contamination est imparfaite et temporaire.
Pour les enfants et les adultes, ces réinfections sont rarement graves et se limitent à provoquer un simple rhume. Mais pour les sujets âgés, elles augmentent le risque de complications respiratoires ou cardiaques, surtout en cas de maladie chronique sous-jacente. Et de ce fait, le VRS participe activement à la hausse de la mortalité en hiver.
Les grands-parents, fréquemment en contact avec leurs petits-enfants, sont particulièrement vulnérables.
Les symptômes principaux sont :
– température de plus de 38 °C :
– douleurs musculaires ;
– maux de tête, sensation de malaise ;
– mal de gorge et voix enrouée.
– toux, difficulté à respirer.
Vaccination
Les premiers essais de vaccination pour les nourrissons remontent aux années 1960. Actuellement 3 laboratoires proposent des vaccins, qui ont fait la preuve de leur capacité à réduire le risque d’infection, mais n’ont pas encore démontré qu’ils permettent d’éviter les formes les plus graves. Ces vaccins ne sont donc pas remboursés pour l’instant, mais un avis favorable à leur prise en charge a été émis par le Comité économique des produits de santé.
Conseils de l’UFC-Que Choisir pour les seniors :
Les premières études d’efficacité du vaccin pour les personnes âgées ont montré une diminution de 80 % du nombre d’infections des voies respiratoires basses (bronchites, bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) et pneumonies aiguës).
Des études menées aux États-Unis ont révélé que la vaccination anti-VRS diminue d’environ 70 % les passages aux urgences ainsi que les hospitalisations, les admissions en soins intensifs et les décès.
Ces résultats sont supérieurs à ceux obtenus avec les vaccins antigrippaux. Depuis l’an dernier, la Haute autorité de santé recommande la vaccination contre le VRS pour les patients de plus 75 ans, ainsi que chez les plus de 65 ans présentant des pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques. L’UFC-Que Choisir approuve ces recommandations.